Le casque Vision Pro d’Apple, malgré son prix élevé et les préoccupations sur la vie privée, pourrait connaître un succès… d’estime.
Les rumeurs indiquent une production limitée de 60 000 à 80 000 unités au lancement et pas plus de 500 000 unités pour l’année en cours. Cette stratégie permettra à Apple d’écouler rapidement son inventaire, mais elle pourrait également bénéficier à d’autres acteurs tels que Meta, Google, Samsung et Sony, tous intéressés par le marché incertain de la réalité virtuelle et augmentée.
Aux États-Unis, les premiers tests de l’Apple Vision Pro viennent d’être publiés, bien que le casque ne soit officiellement disponible que plus tard dans la semaine. Les premières impressions et les technologies intégrées suggèrent une expérience impressionnante. Apple ne lance jamais un produit sans être certain de répondre aux attentes des clients.
En plus de son intégration avec l’écosystème Apple, les testeurs s’accordent à dire que l’immersion est presque magique. L’affichage en 3D est épatant pour les vidéos, et l’utilisation en bureautique offre une expérience virtuelle inédite. Le passage fluide entre le mode virtuel et le mode transparence est salué.
L’écran micro-OLED surpasserait les concurrents en termes d’affichage, offrant une fluidité quasi parfaite. Cependant, l’absence d’applications phares comme Netflix fait jaser. Ça donne l’impression d’inachèvement en raison du manque de contenus sur mesure pour le casque.
Malgré son potentiel en tant que meilleur modèle de réalité mixte, le casque Vision Pro pourrait être en avance sur son temps, rappelant les premiers iMac. Son prix de 3500 dollars US, bien au-delà de la concurrence à part les Hololens 2 de Microsoft, constitue évidemment un obstacle.
Cependant, des informations laissent entendre qu’Apple travaille sur une version moins onéreuse du Vision Pro, visant à démocratiser ce qu’ils appellent «l’informatique spatiale» d’ici 2025.
Depuis sa présentation lors de la conférence annuelle des développeurs, les retours sur le Vision Pro sont globalement positifs, bien que son adoption par le public reste incertaine en raison de son prix élevé, le réservant principalement aux professionnels, à l’instar des HoloLens de Microsoft et des Google Glass récemment abandonnées.