Le département américain de l’Énergie a revu la façon dont il calcule l’équivalence de consommation des véhicules zéro émission pour lâcher un peu de leste envers les constructeurs d’automobiles, qui demandaient justement au gouvernement américain de le faire.
Concrètement, les États-Unis ont fixé une norme d’équivalence pour de 80 kilowatts-heure par gallon pour les véhicules électriques en 2027, mais elle va descendre rapidement, pour atteindre 29 kw/h au gallon en 2030. La cible était initialement d’un peu plus de 23 kw/h au gallon.
C’est quand même assez abstrait, mais dans l’absolu, ça va permettre aux constructeurs de continuer à vendre des véhicules à essence qui consomment un peu plus, au moins jusqu’en 2030, pour concentrer leur investissement sur une plus grande production de véhicules électriques. Ça, c’est la théorie. En pratique, on imagine que les constructeurs vont continuer de grommeler au moins jusqu’en 2030.
Ce que les environnementalistes disent, et ce que les constructeurs semblent aussi dire, c’est que ça pourrait se traduire par de meilleures ventes de véhicules électriques en route vers 2030, puisque chaque constructeur devra vendre davantage de véhicules zéro émission pour atteindre la cible de consommation moyenne de l’ensemble de son catalogue, une norme appelée CAFE aux États-Unis.
Ça pourrait donc être une bonne nouvelle, car la norme CAFE, même si elle n’est pas la plus sévère, est respectée par l’industrie. Le Canada a d’ailleurs décidé il y a une quinzaine d’années que sa propre stratégie en matière de réduction de la consommation de pétrole serait de reproduire la norme CAFE pour les véhicules vendus chez nous.
On peut donc espérer, en plus, que les constructeurs feront plus d’efforts pour amener au Canada également davantage de modèles de véhicules électriques, ce qui va aider à accélérer la transition.
Le texte Les États-Unis rehaussent leur norme sur la consommation des véhicules provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile