Chevrolet Trailblazer

On va se le dire d’entrée de jeu, c’est un peu mêlant de trouver dans le catalogue de Chevrolet à la fois le Blazer et le Trailblazer, deux VUS qui ont à peu près le même nom, mais pas vraiment grand-chose d’autre en commun. Le Blazer est un VUS intermédiaire un peu plus luxueux, ou en tout cas, confortable que le reste de la gamme. Le Trailblazer est un VUS compact qui devrait intéresser les gens qui trouvent l’Equinox trop cher ou trop gourmand.

L’Equinox et le Blazer sont aussi offerts en version électrique, ce qu’on ne peut pas dire du Traiblazer, qui est strictement vendu avec un moteur à essence sous le capot. Ce moteur est plutôt étonnant : il s’agit d’un trois cylindres turbo de 1,3 litre qui produit une puissance de 155 chevaux et un couple de 174 livres-pied. Il est jumelé à une boîte de transmission automatique à 9 rapports.

C’est peut-être la boîte automatique qui fait la différence, car cette petite cylindrée est toujours prête à réagir. Et comme la puissance s’en va aux quatre roues, étant donné que ce petit VUS est vendu en version à rouage intégral uniquement, le conducteur a toujours assez de puissance sous l’accélérateur pour décoller du coin de rue ou pour passer dans la voie de gauche sur l’autoroute.

Le Trailblazer est un petit VUS très urbain, à la base, surtout en une version RS, à 36 000$, qui est plutôt élégantes, mais on peut aussi l’amener dans du hors piste léger, au besoin. Sa garde au sol est correcte, grâce notamment à des roues de 17 pouces de série, comme sur l’Equinox.

Le seul bémol qu’on a à reprocher à cette mécanique est sa consommation, un peu plus élevée que ce à quoi on s’attendait. À 9 litres aux 100 kilomètres, elle ne justifie par vraiment le recours à une si petite cylindrée. Un 4 cylindres moins complexe aurait probablement fait le même boulot à moindre coût. Il aurait aussi pu remorquer une charge un peu plus lourde. Chevrolet indique une capacité de remorquage de 1000 à 1200 livres pour le Trailblazer (selon la version).

Sinon, pas grand-chose d’autres à reprocher au Trailblazer. Son volume utile est bon, pour un VUS de format plus compact. On a un peu plus de 710 litres d’espace dans le coffre, ce qui double quand on rabat la banquette. C’est pas mal plus pratique que ce propose le Trax, le plus petit des petits VUS de Chevrolet.

Au volant, on a une bonne position de conduite. Les baquets à l’avant offrent un bon dégagement. Chevrolet, comme les autres marques du groupe GM, on le sait, est en train de changer son système multimédia pour éliminer les interfaces Apple CarPlay et Android Auto de ses véhicules, mais on n’a pas encore fait le changement à bord du Trailblazer. Si vous magasinez un petit VUS et que le Trailblazer ait partie de votre liste d’achats potentiels, dépêchez-vous avant qu’il subisse lui aussi une mise à jour, parce que c’est pas mal mieux d’avoir CarPlay à l’écran de 11 pouces de son tableau de bord, que l’interface par défaut du système Chevrolet.

Cela dit, c’est une question de goût… mais la seule raison pour laquelle GM retire CarPlay et Android Auto, c’est pour vendre lui-même des services par abonnement dans sa propre interface. L’automobiliste n’est pas mieux servi pour autant!

Sinon, le Trailblazer est une réplique intéressante à des modèles surtout coréens, comme le Kia Seltos. Et d’ailleurs, lui aussi est assemblé en Corée, dans l’usine de GM à Incheon. Un petit VUS très rationnel, axé sur le gros bon sens.

 

 

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Le texte Chevrolet Trailblazer provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile